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all that jazz - Page 43

  • Coup de sac !

    images.jpegGenève va mal. Depuis longtemps. Ça n'est pas la faute de la population (qui ne vote pas). Ni des magistrats qu'elle élit. Ils sont parfaits. Mais parfaitement incompétents dans leur dicastère. C'est le problème. Il suffirait d'un coup de sac, comme au lotto, pour redonner un peu de vie et d'espoir à la République.

    Gardons Charles Beer et Pierre-François Hunger. Dans leur département, ils ne font pas grand-chose, certes. Mais au moins ils ne sont pas nuisibles. Pas trop. David Hiler est excellent. Regardez-le sur la photo : il se porte très bien. À mesure que le déficit du canton augmente, il prend du poids. Depuis son élection, il a déjà gagné plusieurs tailles de pantalon. Quant à François Longchamp, personne n'a encore pu savoir qui c'était. Il est sur la photo. Mais où ? A-t-il une fonction dans le groupe ?

    Restent les autres. Les pires. Je propose qu'Isabel Rochat, qui ne dirige rien, reprenne le département de Michelle Künzler. Elle serait parfaite en moulin à vent. Pour diriger la circulation à la place Bel-Air. Ou présider aux nouveaux désastres des TPG. Michelle Künzler devrait reprendre le Département des Constructions. Vu son incompétence, ou son impuissance, ou les deux à la fois, elle ne ferait pas mieux que ses prédécesseurs. Qui n'ont rien fait. Le mal serait minime. Et Genève resterait cette réserve de Sioux qu'elle ambitionne d'être.

    Quant au dernier, Mark Muller, le preux chevalier qui vole au secours des dames outragées, je propose qu'il reprenne le Département de la Police. Car il sait parler aux femmes (dans les toilettes). Mais aux hommes aussi (sur le trottoir, de manière virile). Et il ne peut être plus mauvais qu'Isabel Rochat qui, dans son genre, a placé la barre très haut.

  • Comme on méprise un grand artiste

    J'ai reçu, l'autre jour, une lettre de mon amie Janine Massard, qui attire mon attention sur un scandale culturel typiquement vaudois. Je me permets de la reproduire telle quelle. Ou comment un théâtre de la place traite l'œuvre d'un artiste de renom...

    images.jpegUn article paru le 22 novembre dans 24 Heures relate un fait divers représentatif d’une petite combine locale mais qui, en bout de course, reflète le mépris dans lequel on tient l’œuvre d’un artiste peintre : la fresque commandée en 1981 à Jean Lecoultre, pour l’inauguration du théâtre de l’Octogone à Pully, a été recouverte de plastique blanc 31 ans plus tard. Sur proposition de la directrice du théâtre, le syndic actuel, M. Gil Reichen, en charge des affaires culturelles, s’arroge le droit de faire recouvrir l’œuvre d’un plastique, sans doute pour être plus en phase avec les préoccupations actuelles ! Et tout cela s’est passé sans avertir l’artiste, qui habite à deux pas du théâtre, et sans en parler davantage aux pouvoirs politiques. Voilà qui rappelle les temps anciens où des « fous de Dieu » enduisaient de chaux les peintures dans les églises, au mépris des messages que les siècles précédents leur avaient transmis.
    Et la démocratie dans tout cela ? Que penser de cette façon d’agir qui s’accorde plus avec un petit esprit iconoclaste qu’avec les droits démocratiques et ceux des personnes ? Et quel mépris vis-à-vis d’un artiste dont l’œuvre a été exposée à la Biennale de Venise et à la Fondation Gianadda ! C’est nier l’action de ceux qui l’ont commandée et payée, comme si elle ne faisait pas partie d’un patrimoine culturel. Ce n’est pas un tag pourtant et Pully possède un musée !    
    Les signataires de cette lettre ont tous présidé l’Association Films Plans-Fixes qui produit des portraits filmés de personnalités de Suisse romande. Un film consacré à Jean Lecoultre figure parmi les quelques 300 titres de la collection : www.plansfixes.ch/films/jeanlecoultre . C’est à ce titre que nous intervenons et nous demandons que l’on veille au respect des droits de Jean Lecoultre en tant que créateur de l’œuvre.
    Janine Massard, Olivier Pavillon, Catherine Seylaz-Dubuis, Jean Mayerat – ancien-n-es président-e-s de Plans-Fixes

  • Jacques-Étienne Bovard, prix 2011 de l'Association vaudoise des Écrivains

    Unknown.jpegDimanche dernier, près de la place de la Riponne, l'Association vaudoise des Écrivains (AVE) a remis à Jacques-Étienne Bovard, écrivain et enseignant, son Prix de Littérature. La fête fut belle et chaleureuse. À cette occasion, en tant que président du jury (composé de Simone Collet et de Rafik ben Salah), je fus chargé de faire l'éloge du lauréat.

    Au début des années 90, Jacques Chessex avait pris l’habitude, au grand désespoir de ma femme, de m’appeler tous les dimanches vers six heures du matin. Il aimait faire causette — à l’heure où les oiseaux se mettent à chanter et où certains sortent à peine d’une nuit blanche. Un jour, il me dit qu’il y avait deux écrivains en Suisse romande avec qui il fallait compter : Bovard et moi. J’étais surpris qu’il y en eût un autre ! Mais comme je suis curieux de nature, je suis allé lire les œuvres de ce fameux Bovard.

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