Le 4 novembre, dans toutes les bonnes librairies, un conte noir qui débute à Genève et emmène le lecteur au Canada, en Ecosse, puis dans les Franches-Montagnes.
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Le 4 novembre, dans toutes les bonnes librairies, un conte noir qui débute à Genève et emmène le lecteur au Canada, en Ecosse, puis dans les Franches-Montagnes.
Étudiant en Lettres à Genève à la fin des années 70, j'ai eu la chance unique d'avoir non seulement des professeurs, mais des Maîtres. Je ne citerai ici que Jean Starobinski (dit « Staro «), Jean Rousset, Michel Butor, Georges Steiner et l'immense et regretté Roger Dragonetti (ici avec son fils Philippe, ami, collègue et fantastique musicien).
Je ne parle ici que des « stars » du Département de Français. Mais il faudrait citer aussi les excellents Michel Jeanneret, Lucien Dällenbach ou encore Philippe Renaud (qui s'occupait de la Littérature romande).
On le voit : que du beau monde !
Je ne veux pas tomber dans la rengaine nostalgique, mais je mets quiconque au défi de citer, aujourd'hui, un seul nom de professeur du Département de Français. Bien sûr, ils sont nombreux, et certainement bardés de diplômes internationaux. Et adoubés, sans doute, par la sororité des Études Genre qui occupe désormais le terrain universitaire. Nombreux, donc, et parfaitement inconnus. Des professeurs sérieux, peut-être même compétents. Mais pas des Maîtres.
Quant à la Littérature romande, qui occupait jusqu'ici un strapontin (car elle ne fait pas partie de la Littérature française!), elle est inexistante. Nulle et non avenue (a-t-elle d'ailleurs jamais existé ?). Personne n'en parle. Peut-être par souci de discrétion ?
Je me souviens des lettres de Staro ou de Drago m'encourageant à suivre ma voie et à oublier le plus possible leur enseignement : écrivez ce que vous devez écrire, ce que personne d'autre que vous ne peut écrire !
Leurs mots, leur voix, résonnent encore dans ma tête chaque fois que je m'installe à ma table de travail.
Et pas un jour ne passe sans que je les remercie !
Vingt et un auteurs vous entraînent à travers Genève. Grâce à ces textes drôles, engagés, rêveurs, haletants, nostalgiques ou critiques, vous découvrirez des quartiers, des rues de Genève mais aussi les secrets, les traces d’histoires passées, les flux et les reflux qui agitent une ville.
Alain Bagnoud, Olivier Beetschen, Pierre Béguin, Laurence Boissier, Anne Brécart, Daniel de Roulet, Jean-François Duval, Catherine Fuchs, Silvia Härri, Joseph Incardona, Max Lobe, Antonin Moeri, Jean-Michel Olivier, Georges Ottino, Michaël Perruchoud, Valérie Poirier, Guillaume Rihs, Marina Salzmann, Aude Seigne, Luc Weibel, Jean-Michel Wissmer, tous écrivains vivant à Genève nous donnent à lire leur ville, accompagnés par les encres inédites de Pierre Wazem.
Puisse cette promenade littéraire inciter les lecteurs à ouvrir tout grand leurs yeux dans le sillage des écrivains dont ils partagent le quotidien !
Préface de Darius Rochebin