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all that jazz - Page 55

  • La triste histoire de Marguerite…

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    Peu de théâtres, dans la région lémanique, proposent un tel cocktail d'intelligence et d'émotions, de sagesse et d'humour tendrement décalé. C 'est pour cela, sans doute, que le Théâtre du Loup, qui a bâti sa tannière du côté des Acacias grâce à l'appui de Mathias Langhoff, est unique en son genre…

    Dix-huit ans après sa création à la Comédie de Genève (à l'époque, Claude Stratz en était le directeur), le Loup reprend La triste histoire de Marguerite qui jouait si bien du violon, d'après David McKee. Voici ce que mon collègue et ami Serge Bimpage écrivait dans La Tribune de Genève : « Alors en voiture avec Marguerite pour cet irrésistible voyage aigre-doux au pays des êtres humains. Au fil de ses péripéties, non seulement l’archet magique de l’héroïne triomphera tour à tour de l’ire des gens pressés (la scène des habitants de l’immeuble est désopilante), de la voracité des managers de tout poil et de ses propres parents qui projettent en Marguerite une réussite qui leur fut confisquée, mais il fait naître au fil de sa musique un monde fantasmagorique et parallèle. Servi par une mise en scène rythmée, à laquelle se plient avec autant de talents tous les protagonistes de l’histoire, ce spectacle qui fourmille de trouvailles est à classer au rang des plus beaux fleurons du théâtre pour enfants. »
    Il est toujours intéressant de revoir un spectacle que l'on a aimé lors de sa création, plusieurs années auparavant. Qu'est-ce qui a changé ? images-1.jpegDes détails de la mise en scène extraordinairement inventive de Rossella Riccaboni, Adrien Barazzone et Eric Jeanmonod (à qui l'on doit une scénographie proprement géniale toute en trompe-l'œil, en chausse-trappes, en fenêtres  secrètes. Quelques allusions à nos obsessions contemporaines (Facebook, les téléphones portables). Des masques magnifiques. Une musique (signée Jacques Demierre) qui sait jouer des genres et des scies à la mode. Des scènes chantées, d'autres dansées, avec grâce et humour.

    Oui, La triste histoire de Marguerite est bien une re-création. Une fête de l'intelligence et des sens dont on ressort heureux. Il ne faut rater cette aubaine à aucun prix ! C'est trop bien. Et trop rare à Genève.

    Du 16 octobre au 7 novembre 2010 au Théâtre du Loup, chemin de la Gravière, Acacias.
    Spectacle tous publics, dès 6 ans. Mercredi et samedi à 19h . Vendredi à 20h . Dimanche à 17h.
    Relâche le lundi, mardi et jeudi

    lien internet : http://www.theatreduloup.ch/spip.php?article125

     

  • Petite fable

    images-2.jpegJohn grandit normalement, mais il ne parle pas, au grand désespoir de ses parents.

    Vers l'âge de seize ans, il dit enfin à l'heure du thè : « J'aimerais bien un peu de sucre. »

    Sa mère, émerveillée : « Mais, John, pourquoi n'as-tu rien dit jusqu'ici ?

    — Jusqu'ici, dit John, tout était parfait. »

    Si tout est parfait, le langage est inutile. C'est vrai pour les bêtes. Si les bêtes ne parlent pas, c'est que tout est parfait pour elles. Si un jour elles se mettaient à parler, c'est que le monde aura perdu une certaine perfection.

    Jean Baudrillard (1929-2007), Cool memories, Galilée, 1987.

  • L'Amour nègre à Paris


    Mercredi 29 septembre 2010 (18h-21h) à la librairie L’Âge d’Homme

    (5 rue Férou – 75006 Paris)

    nous fêterons la sortie du roman de Jean-Michel Olivier, L’Amour nègre (de Fallois/L’Âge d’Homme)

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    images-2.jpegÀ cette occasion, le comédien Carlo Brandt lira des extraits de L’Amour nègre.
    Présentation du roman. Débat. Dédicaces.
    Pour tout renseignement, consulter le blog : http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/
    Librairie L’Âge d’Homme
    5 rue Férou - 75006 Paris
    (entre la rue de Vaugirard et la place Saint-Sulpice)
    M° St-Sulpice
    01 55 42 79 79
    courriel : lagedhomme@orange.fr