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all that jazz - Page 56

  • Manuel Tornare frappe deux fois

    images.jpegChose promise, chose due. Au printemps dernier, Manuel Tornare promettait que la totalité de la demande en places de crèche serait couverte d’ici à l’horizon 2014-2016. Il dévoile aujourd'hui cinq projets de construction ou d’extension de crèches qui « devraient, entre l’an prochain et 2014, offrir 327 nouvelles places de garde pour les enfants âgés de quelques mois à 4 ans », selon la TdG. Il est rare qu'en politique — le règne de la mémoire courte — les promesses soient tenues. Regardez Mark Muller et son ambition de construire 2'500 logements par année… Regardez Michèle Kunzler qui prône des transports en commun efficaces et bon marché et qui laisse les TPG augmenter le prix des billets de près de 16%…

    Tornare, lui, promet peu, mais réalise ses promesses. Dans un canton où les crèches ont longtemps été négligées, où on encourage la natalité, mais on décourage les parents qui travaillent, ces nouvelles places de garde seront bienvenues.

    images-2.jpegLe même jour, on apprend que Manuel Tornare a reçu au Palais Eynard l'équipe du Servette. Quelle drôle d'idée ! Cette équipe de millionnaires… Eh bien oui, l'idée est excellente. Surtout à deux jours du derby Servette-Lausanne qui réveillera de vieilles rivalités et d'anciens enthousiasmes. Servette est une équipe essentiellement composée de jeunes joueurs, la plupart formés à Genève. Elle est en pleine reconstruction. Elle aligne les résultats positifs (meilleure équipe de Challenge League du 2ème tour l'an dernier!). Sous l'impulsion de la famille Pishyar, elle renaît de ses cendres et caresse l'ambition de revenir en Super League. Une League qu'elle n'aurait d'ailleurs jamais dû quitter (si Christian Luscher n'avait pas bradé le club à Marc Roger, avec les conséquences que l'on sait).

    Bref, aujourd'hui, Manuel Tornare marque deux points. Souhaitons que Servette en marque trois, samedi, lors du légendaire derby qui aura lieu au stade de la Praille.

     

  • Happy Birthday, Leonard !

    Leonard Cohen a fêté hier, à Marseille, son 76 ème anniversaire. Œil malicieux, voix de velours. Longue vie au troubadour de Montreal !

  • Le jour de gloire est arrivé !

    DownloadedFile.jpegLe jour de gloire, enfin, est arrivé ! Après l'attente interminable de la « campagne électorale », les simagrées, les gesticulations diverses, les bafouillages, les valse-hésitations, etc. Les questions inutiles : un homme et une femme ? Deux femmes ? Deux hommes ? Une Bernoise et un Zurichois ? Une hétéro et un homo ? Deux trans ? Une chasseur et une végétarienne ? Bien sûr, tout le monde se fout du résultat.

    Pour deux raisons.

    La première : les braves pékins que nous sommes n'ont rien à dire dans cette élection, vérouillée par le Parlement fédéral (qui a toujours eu peur du verdict populaire). Nous ne pouvons qu'assister, impuissants et pensifs, à une mascarade qui désormais se répète presque chaque année, alors que cette élection devrait avoir lieu tous les quatre ans.

    La seconde : quel que soit le choix des parlementaires — une femme-un homme, deux femmes, deux hommes, etc. — le Conseil fédéral restera, contre vents et marées, ce bateau qui dérive dans la tempête sans capitaine. Qu'ils s'appellent Sommaruga ou Fehr, Keller-Sutter ou Schenider-Ammann — cela ne Rime à rien. On l'a compris : le système est bétonné de telle manière que rien ne bouge, rien ne change, rien ne frissonne. Les éléments du puzzle sont parfaitement interchangeables. On vous rend un Leuenberger  (un peu défraîchi) et on prend une Sommaruga (toute pimpante). On débarque le lutin Merz (le seul de la bande qui sait rire) et on met à sa place la glaciale Karin Keller-Sutter. L'essentiel, c'est que rien ne change. Circulez, il n'y a rien à voir ! Vous pouvez assister à l'élection des Princes, braves gens ! Applaudir même les nouveaux élus. Mais vous n'avez rien à dire.

    C'est à ce prix que la Suisse, pendant longtemps encore, demeurera cette réserve d'Indiens qu'elle a toujours été.