Or donc, israël a reculé. C'est assez rare pour qu'on le salue…
Pas le pays, qui étend chaque jour ses « colonies », sans que personne, ou presque, ne s'en offusque. Mais le gouvernement de Benjyamin Nétanyahou qui, après avoir bloqué un projet de construction de 1'200 logements dans le secteur de Jérusalem-Est, a décidé d'annuler la construction de quelque 18'000 (vous avez bien lu) autres logements en Cisjordanie, qui serait alors coupée en deux. Ce projet, dévoilé par l'ONG israélienne La Paix maintenant, avait suscité "l'inquiétude" de Washington et de vives critiques des Palestiniens, qui s'étaient dit prêts à mettre fin aux négociations de paix si Israël ne revenait pas sur ces décisions.
À qui doit-on cette brusque volte-face ? Pas à M. Nétanyahou, qui vient de nommer un ministre d'extrême-droite aux Affaires Étrangères. Mais sans doute aux Américains qui ont ont marre de se faire balader par Israël depuis des lustres…
Sans doute aussi aux diplomates iraniens qui, pour sortir de leur isolement international, ont activé les négociations avec l'Occident. Israël a senti le danger. Il n'est plus temps de menacer ou d'insulter le monde entier. Il faut faire un pas sinon vers la Paix (encore très lointaine), du moins vers une solution négociée de ce conflit qui empoisonne le Proche-Orient.
Ça s'en va et ça revient, comme une mauvaise rengaine, ça s'arrête et ça repart, inexorablement, comme une guerre sans fin. Au point de lasser les regards les plus compassionnels : pourquoi tant de haine ? De sang ? De larmes versées en vain ? Pourquoi relancer, aujourd'hui, le cycle infernal des vengeances ?
« Des corps criblés de balles, des victimes abattues pour certaines à bout portant : c’est ce que révèle l’enquête menée par des médecins légistes turcs, quelques jours après l’assaut lancé par les commandos de marine israéliens contre la flottille de la paix, au large de Gaza. La plupart des victimes – des militants pro-palestiniens de nationalité turque – ont été abattues de près, avec des pistolets, si l’on en croit le porte-parole des médecins légistes turcs, Yalcin Buyuk.