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gaza

  • À qui profite la guerre ?

    DownloadedFile.jpegÇa s'en va et ça revient, comme une mauvaise rengaine, ça s'arrête et ça repart, inexorablement, comme une guerre sans fin. Au point de lasser les regards les plus compassionnels : pourquoi tant de haine ? De sang ? De larmes versées en vain ? Pourquoi relancer, aujourd'hui, le cycle infernal des vengeances ?

    La réponse, pour une fois, semble simple : le 22 janvier 2013 auront lieu les élections parlementaires en Israël. C'est dans deux mois. Si Benjamin Netanyahu veut être réélu, il doit préparer l'opinion israélienne à voter pour son parti. Comment ? À défaut de se lancer dans une guerre contre l'Iran, guerre longue et coûteuse, à l'issue incertaine, il s'agit d'agiter, une fois encore, la menace palestinienne. Multiplier les raids meurtriers (plus de 150 en deux jours!) contre une population déja exsangue. Appliquer, encore et toujours, la loi du Talion, en décuplant le nombre des victimes…

    Le plus terrible, dans cette guerre sans fin, c'est le silence des Nations qui observent, passivement, cet éternel jeu de massacre.

    Il faut dire qu'Obama, comme François Hollande, qui viennent d'être réélus, n'ont plus rien à gagner dans cette affaire.

  • La vérité sur le massacre de la flottile de la paix

    Voici un article rédigé par Gilles Halais, de France-Info, sur l'attaque, par l'armée israélienne, de la flottile de la paix pour Gaza, le 31 mai dernier. Édifiant…

    DownloadedFile.jpeg« Des corps criblés de balles, des victimes abattues pour certaines à bout portant : c’est ce que révèle l’enquête menée par des médecins légistes turcs, quelques jours après l’assaut lancé par les commandos de marine israéliens contre la flottille de la paix, au large de Gaza. La plupart des victimes – des militants pro-palestiniens de nationalité turque – ont été abattues de près, avec des pistolets, si l’on en croit le porte-parole des médecins légistes turcs, Yalcin Buyuk.

    L’un des corps avait deux balles au bras, une dans le dos et une dans le genou, affirme-t-il. Un autre avait une seule balle, logée au centre du front. Une véritable exécution à bout portant. Deux des neufs hommes abattus ont reçu cinq balles chacun. Un autre portait la trace de six impacts. Cinq d’entre eux ont été touchés à la tête. A une exception près, les projectiles examinés par les experts sont des balles de calibre 9 mm, généralement utilisées dans des armes à canon scié. Au total, les neuf victimes ont essuyé 30 balles. Outre les neuf morts, on dénombre 24 blessés toujours hospitalisés à Ankara, la capitale turque. D’après les médecins, sept d’entre eux sont dans un état jugé critique.

    Le navire sur lequel les commandos de marine israélien ont été héliportés faisait partie de la flottille de six bâtiments transportant de l’aide humanitaire et du matériel destinés à Gaza. Au cours de l’assaut, les soldats d’élite ont ouvert le feu sur les passagers. L’armée israélienne affirme avoir agi en état de légitime défense. Cependant, aucune arme ne semble avoir été découverte sur le navire. Et les organisateurs de la flottille affirment de leur côté que les commandos israéliens ont tiré aveuglément sur les passagers, qui se sont défendus avec des barres de fer. »

    Gilles Halais, avec agences

  • Le scoop d'Israël

    images.jpegTous les médias du monde l'ont présenté comme un scoop. L'armée israélienne a arraisonné samedi un bateau irlandais qui faisait route vers Gaza avec des vivres et du matériel humanitaire. Cela n'étonnera personne. Puisque l'État hébreux dicte sa loi sur toute cette partie de la Méditerranée. Ce qui est étonnant, c'est que l'intervention s'est faite sans violence. C'est le scoop. Aucun coup. Pas une goutte de sang. Il faut dire que le Rachel Corrie, à bord duquel voyageaient 15 personnes de nationalité irlandaise et malaisienne ne transportait aucun terroriste-barbu-islamiste-enragé admirateur de Ben Laden. Mais, au contraire, du beau monde. Un prix Nobel de la paix irlandais et un ancien responsable de l'ONU. Ceci explique sans doute cela.

    Après le bain de sang de la première flotille attaquée par Tsahal (voir ici l'interview d'un chercheur zurichois présent sur le bateau), on ne peut que s'en réjouir.

    Â ce propos, on mentionnera tout de même le résultat de l'autopsie des victimes de l'attaque israélienne. Presque toutes ont été abattues de plusieurs balles tirées à bout portant. Dans le front. Dans la nuque. Dans la poitrine. Dans le dos. Ce qui ressemble assez peu à un acte de légitime défense. Mais davantage à une exécution, programmée ou non.

    Espérons qu'une enquête internationale, indépendante des deux parties, fera toute la lumière sur ce sinistre épisode d'une guerre, hélas, sans fin.