Ça s'en va et ça revient, comme une mauvaise rengaine, ça s'arrête et ça repart, inexorablement, comme une guerre sans fin. Au point de lasser les regards les plus compassionnels : pourquoi tant de haine ? De sang ? De larmes versées en vain ? Pourquoi relancer, aujourd'hui, le cycle infernal des vengeances ?
La réponse, pour une fois, semble simple : le 22 janvier 2013 auront lieu les élections parlementaires en Israël. C'est dans deux mois. Si Benjamin Netanyahu veut être réélu, il doit préparer l'opinion israélienne à voter pour son parti. Comment ? À défaut de se lancer dans une guerre contre l'Iran, guerre longue et coûteuse, à l'issue incertaine, il s'agit d'agiter, une fois encore, la menace palestinienne. Multiplier les raids meurtriers (plus de 150 en deux jours!) contre une population déja exsangue. Appliquer, encore et toujours, la loi du Talion, en décuplant le nombre des victimes…
Le plus terrible, dans cette guerre sans fin, c'est le silence des Nations qui observent, passivement, cet éternel jeu de massacre.
Il faut dire qu'Obama, comme François Hollande, qui viennent d'être réélus, n'ont plus rien à gagner dans cette affaire.