Encore quelques jours de patience…
all that jazz - Page 11
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Passion noire, mon nouveau roman
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Finale suisse de Ma thèse en 180 secondes
Très belle finale suisse, hier soir, à Uni Dufour, de Ma Thèse en 180 secondes. Animation punchy de Tanya Chytil (TSR). Excellente prestation des 15 candidats en lice. Et — tout orgueil paternel mis à part ! — concert de louanges pour la lauréate, Sarah Olivier, Prix du Public (pourtant venu en masse, et en car, de l'EPFL) et Prix du Jury !
La finale européenne aura lieu à Liège le 28 septembre.
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La France dans l'impasse
Rarement, l'alternative proposée aux électeurs français aura été aussi claire. Deux camps bien définis, aux idées bien tranchées. Le libéralisme contre le protectionnisme. L'ouverture des frontières contre le repli sur soi. L'Eurolâtrie contre l'Euroscepticisme. La foi en la monnaie unique contre le retour au bon vieux franc. Etc.
Le choix ne peut être plus clair, donc. Et pourtant…
En écoutant les deux candidats, on s'aperçoit bien vite que le discours du premier (de classe) sonne curieusement creux, qu'il brasse beaucoup d'air, qu'il est le jouet de conseillers (Jacques Attali, Pierre Bergé, Bernard Kouchner) qui ont contribué, depuis des années, à mettre la France dans l'état dans lequel elle se trouve. Sans oublier le fait que son mouvement (« En marche ») n'est pas un parti, et qu'il aura toutes les peines du monde à fédérer des courants par nature divergents, et à trouver une majorité solide à l'Assemblée nationale. Mais avec lui, pas de révolution. La République peut continuer à dormir sur ses deux oreilles.
En face, un discours bien rôdé, expurgé (pas toujours…) de ses excès d'antan, un véritable rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage. On l'a dit : Marine le Pen a accueilli à bras ouverts tous ceux (ouvriers, chômeurs, jeunes dans la précarité) que la gauche a oubliés, voire simplement rejetés depuis près de vingt ans. Son discours est sans obscurité. Et pourtant…
On sent qu'elle ne veut pas être Présidente, que sa place privilégiée est dans l'opposition (et qu'elle le sait). Sans doute sait-elle aussi que son programme (sortie de l'EU, abandon de l'Euro) a peu de chance de se réaliser, tout simplement parce qu'il est irréalisable (elle a d'ailleurs mis beaucoup d'eau dans son vin ces derniers jours). Bref, le costume (ou le tailleur) n'est pas taillé pour elle…
Le costume de Président irait-il mieux à Emmanuel Macron, cette pure création des médias ? À écouter la vacuité de ses discours, la cohorte de has been qui l'entourent et le conseillent, j'en doute un peu. L'habit semble trop grand pour lui (c'est ce qu'on disait de François Hollande, son mentor, et cela s'est confirmé).
Alors, en conclusion, qui choisir ? La coquille vide ou la fausse blonde qui ne veut pas être Présidente ?
C'est à ce choix que nos amis français sont confrontés dimanche prochain.
Je n'aimerais pas être à leur place.
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