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islam

  • Femmes en cage et femmes socialistes

    images-4.jpegDeux ministres socialistes, Mario Fehr (ZU) et Pierre-Yves Maillard (VD) ont commis l'irréparable : avec clarté, sans faux-fuyant, ils ont répété leur opposition à la burqa, ou voile intégral, et se sont attiré, par là même, les foudres des islamo-gauchistes de leur parti, la sémillante Ada Marra en tête.images-5.jpeg

    Je n'analyserai pas les arguments de cette dernière, qui relèvent du jésuitisme (« La burqa n'est pas un problème en Suisse, puisqu'elle ne regarde qu'une centaine de personnes » : ces « personnes » ne valent-elles pas la peine qu'on se batte pour elles ? Et à partir de combien de « personnes » le problème mérite-t-il d'être posé ?).
    Mais je m'étonne quand même que les  plus fervents défenseurs de cet accoutrement moyenâgeux se recrutent aujourd'hui parmi les femmes (socialistes) ! Après des années de lutte pour une égalité toujours à conquérir, ces dernières en viennent à défendre l'indéfendable, à justifier l'injustifiable, par peur de « stigmatiser » des femmes musulmanes qui le sont déjà suffisamment à leurs yeux. Pourquoi cet aveuglement ? Ce déni de réalité ?

    Qu'ont fait les habitants de la ville syrienne de Minjeb après deux ans d'occupation par Daech ? Les hommes coupent leur barbe. Les femmes brûlent leur voile avec des cris de joie. Leur geste est sans ambiguïté. : c'est un geste de libération. Un appel aussi, pour nous, à imiter leur courage.

    Puissent les femmes socialistes entendre ce message !

  • Hafid Ouardiri, champion du monde

    789924557.jpg Il manquait encore un personnage à notre galerie des Grandes-Têtes-Molles. Mais, après avoir tenté, un  soir de décembre, devant Saint-Pierre, de faire scander à une foule naïve et frigorifiée le slogan : « Nous sommes tous des musulmans ! », Hafid Ouardiri s'est rappelé à notre souvenir. On se rappelle que le bonhomme s'était illustré, avec son ami Tarik Ramadan, dans un débat aux subtilités jésuitiques, il y a une dizaine d'années, sur la légitimité de battre sa femme, ou non (sourate 24 du Coran : « L'homme a tout pouvoir sur la femme, y compris celui de la battre »).

    À l'époque, c'est le journal le Courrier qui avait abrité ce débat passionnant et passionné dans lequel nos deux as en théologie rivalisaient d'arguments. « Il y a battre et battre » disait l'un. « La violence est déconseillée, rétorquait l'autre, mais enfin, s'il fait battre sa femme (comme le prescrit le texte sacré), il faut que ce soit avec une… brosse à dents (que ceux qui ne me croient pas relisent le Courrier) !

    Notre Grande-Tête-Molle a encore frappé la semaine dernière en déposant un recours, lui le docteur en démocratie, devant la Cour de Justice Européenne pour tenter de faire annuler la fameuse votation sur l'interdiction des minarets (initiative que l'Europe entière nous envie). Bel exemple de tolérance ! Venant d'un homme, licentié par les siens, qui s'est donné pour tâche de faire la leçon aux Occidentaux, coupables de tous les vices : racisme, islamophobie, intolérance, déni de démocratie, populisme, etc.

    S'il fallait, en cette fin d'annus horribilis, décerner un prix de la plus Grande-Tête-Molle de la République, nul doute que M. Ouardiri décrocherait le pompon.

    Toutes nos félicitations !