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Cartes postales (13) : Cyanée

images-12.jpegAu crépuscule, l'île apparaît enfin, pleine d'arbustes étranges, ondoyants, ébouriffés. Leurs tiges frêles, hautes de deux mètres, arborent à leur sommet des touffes de fils verts, longs, minces et souples comme des cheveux d'enfants.

Ici, à force de silence, les hommes sont devenus des plantes jetées dans l'eau des sources par quelque dieu vengeur et facétieux.

Ce roseau frémissant, plein de murmures filés et mystérieux, qui ploie sous le vent d'est sans jamais se briser, gardien de la pensée des morts, les paysans d'ici l'appellent la parruca : le papyrus de Cyanée.

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