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Une rentrée foisonnante

images-1.jpegLa rentrée littéraire romande a ceci de particulier qu'elle ressemble à une vendange tardive: c'est au mois de novembre que les éditeurs sortent leurs nouveaux livres. Et cette année, nous sommes servis. Alors qu'un refrain lancinant prédit, depuis longtemps, la mort de la littérature romande, on assiste à un feu d'artifice…
Nous avons déjà parlé, ici même, de la rentrée de l'Âge d'Homme, du genre abondant (Jean Romain, Langendorf, Perruchoud, Petit-Senn, et bientôt encore Ariane Laroux, Barbara Polla…). Il faut mentionner également la très riche rentrée des éditions de l'Aire avec le dernier roman de notre ami blogueur Alain Bagnoud (en photo ici même), intitulé Le Jour du dragon, qui fait suite à la Leçon de choses en un jour (voir ici). Mais aussi un étrange récit de Jean-Yves Dubath, Gainsbourg et le Suisse, Dubath qui a fréquenté dans ses jeunes années le fameux "poinçonneur des lilas. On découvrira avec plaisir la première fiction de Pierre Smolik: Le Bar à parfums. Toujours aussi imaginative, Marie-Jeanne Urech propose, toujours à l'Aire, un recueil de nouvelles débridantes: L'Amiral des eaux usées. Que des bonnes nouvelles…
Bernard Campiche, quant à lui, après le beau roman de Janine Massard, L'héritage allemand, paru cet été, propose Trois hommes dans la nuit, un roman né de la plume fine et capricante de Gilbert Salem, Récits sur assiette, un recueil de textes inédits consacrés à la cuisine, réunis et présentés par Corinne Desarzens, et Portrait de l'auteur en femme ordinaire, la réédition d'un texte d'Anne Cunéo paru en 1982 chez Bertil Galland.
Un dernier mot, enfin, sur un livre qui devrait faire son chemin : La poupée de laine de Frédérique Baud-Bachten, un récit magnifique qui creuse et interroge un deuil impossible : la perte d'un enfant, paru aux éditions Samizdat.

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