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nazisme

  • Bergier et la mauvaise conscience helvétique

    bergier.jpeg« Je ne suis pas qu'un rapport, disait Jean-François Bergier qui vient de s'éteindre à l'âge de 77 ans, je suis d'abord un homme ! » Étrange destin que celui de ce fils de pasteur lausannois, honnête historien du Moyen-Âge, grand admirateur de Guillaume Tell, à qui Flavio Cotti, alors Conseiller fédéral, le 18 décembre 1996, propose de diriger une Commission Indépendante d'Experts (CIE) chargée de faire la lumière sur les rapports entre la Suisse et l'Allemagne nazie. D'un coup, d'un seul, voilà Bergier, qui avoue n'avoir aucune compétence en histoire contemporaine, bombardé responsable de cette commission, qui accouchera, quelques années plus tard, d'un rapport de 20'000 pages…

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