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bernard rappaz

  • Bernard Rappaz et le loup valaisan

    images.jpegLe Valais est un bien étrange canton : on y tue les loups et on y épargne les chanvriers.

    C'est un fait : le loup a mauvaise presse. Depuis le Moyen-Âge, c'est la figure du Mal, de la bestialité stupide (rappelez-vous Ysengrin), de la voracité, etc. Et personne, ou presque, ne prend sa défense. Trop de dégâts. De pauvres brebis innocentes égorgées. Pourtant, souvenez-vous, c'est une louve qui a nourri Romulus et Remus, les jumeaux fondateurs de Rome…

    Bernard Rappaz, lui, sait tirer les ficelles des journaux. Il a même inventé un nouveau feuilleton : le feuilleton de sa grève de la faim. Mourra ? Mourra pas ? Son tour de force, c'est de faire croire que son destin est entre les mains des autres. Juges, policiers, médecins. Témoins de son martyre. Lecteurs des journaux. Alors qu'il est seul responsable de sa situation. Un as en manipulation médiatique, ce Rappaz, avec sa tête de loup des steppes, sa volonté farouche de défier les hommes.

    Qui est le plus dangereux ? Rappaz ou le loup valaisan ? Je me garderai bien de trancher. Mais s'il faut défendre les faibles et accabler les forts, alors sauvons les loups et abandonnons Rappaz à son triste feuilleton.