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all that jazz - Page 62

  • Ah ces belles carrosseries !

    DownloadedFile-1.jpegChaque année, la ritournelle revient : est-ce que je vais au Salon ? Non pas au salon de massage, vous m'avez compris mais  au Salon de l'auto. Il faut savoir qu'à Genève, le Salon de l'auto est une institution. L'un des sept pilliers de la prospérité genevoise. Un must, quoi.

    Le Salon, il y a longtemps que je n'y suis plus allé. Pourtant, pendant des années, je m'y suis rendu avec mon père, autant pour nous tenir au courant des derniers modèles de l'industrie automobile que pour admirer les belles carrosseries. Car le Salon, c'est aussi ça : depuis qu'un publiciste de génie a eu l'idée d'associer une voiture et une femme, les deux sont inséparables. Pour le meilleur et pour le pire. Qui rêve d'une belle femme doit acquérir une grosse cylindrée…

    D'une année à l'autre, toutefois, les voitures sont de plus en plus laides, et les filles de plus en plus jolies.

    Cette année, le must, c'est la voiture électrique. Merveille technologique. Pas de gaz polluants. Silencieuse. Confortable. Bref, parfaite pour nous faire croire, encore un peu, que la voiture a un grand avenir devant elle…

    Pourtant, le problème, il me semble, ce n'est pas l'essence (qui viendra tôt ou tard à manquer), ni l'électricité (« énergie propre », comme ils disent). Non, le problème, c'est bien la voiture. La caisse, la bagnole, la tire, quoi…

    Si l'on fait l'hypothèse (qu'essaient de nous vendre les grandes marques automobiles) que la voiture électrique va remplacer la voiture à essence, eh bien, mes amis, qu'est-ce qui va vraiment changer ? DownloadedFile-2.jpegY aura-t-il moins de bouchons ? Non. Circuler en ville ou ailleurs sera-t-il moins dangereux ? Non encore. Les problèmes de parking seront-ils résolus pour autant ? Non toujours. Avec la voiture électrique, ce sera encore pire. Il y aura davantage de véhicules, donc de danger. Et pour alimenter toutes ces petites merveilles électriques, il faudra construire, selon les spécialistes, deux, voire trois nouvelles centrales nucléaires (car nos centrales hydrauliques n'y suffiront pas). On voit dans quelle impasse essaient de nous mener les fans des voitures électriques…

    Alors, pour nous consoler, profitons du Salon pour admirer, comme autrefois l'enfant avec son père, toutes ces belles carrosseries ! Et gardons le rêve intact…

     

  • Le lobby des banksters

    images-4.jpegRegardez-les en rang d'oignons ! Ils sont tous là, sur des pages entières de journaux, qui se donnent la main, comme les complices d'un hold up annoncé. Il y a là la libérale Martine Brunschwig-Graf, qui a ruiné l'école genevoise, le radical Fulvio Pelli, le non-candidat au Conseil Fédéral, le démocrate-chrétien Christophe Darbellay, le grand polichinelle déplumé, et l'UDC Yvan Perrin, l'homme au taser qui tire plus vite que son ombre : les Grandes Têtes Molles du carnaval politique au complet.

    Hier, ils défendaient les banksters, le sauvetage de l'UBS par la Confédération, les bonus indécents des patrons. Aujourd'hui, sans état d'âme, ils défendent les assureurs qui veulent réduire les taux de conversion des rentes du deuxième pilier. Mais aujourd'hui comme hier, ils n'ont rien compris. Alors que les assurances, comme les banques, renouent avec les bénéfices et cherchent à attirer les actionnaires en leur promettant des rendements de rêve. Un seul exemple : Zürich Financial s’est ainsi fixé pour objectif un rendement de 16% sur le capital propre. Mais il ne serait plus possible d’obtenir ne serait-ce qu’un rendement moyen de 4% sur le capital de vieillesse des assuré-e-s ! N'y a-t-il pas là comme un problème ?

    Face au lobby du mensonge, généreusement soutenu par les assurances, soyons réalistes : réclamons simplement ce qui nous est dû.

    Il suffit de dire NON à la votation du 7 mars sur la réduction du taux de conversion.


  • Alinghi fait des pets dans l'eau

    images-5.jpegÀ cette hauteur, ce n'est plus une défaite, mais une déroute…

    Alinghi ressemble bien au Conseil Fédéral : il est parfait quand il fait beau et que le vent ne souffle pas trop fort ! En revanche, dans la tourmente, c'est-à-dire quand il se passe quelque chose, c'est la cata. Pas le catamaran, non. La catastrophe. Et le barreur dans tout ça ? Comme au Conseil Fédéral, il semble ne pas y en avoir. C'est assez singulier. Même avec tout l'argent du monde, on ne peut régater dans la cour des grands.

    Heureusement qu'il nous reste le Bol d'Or !