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all that jazz - Page 4

  • Reinhardt revient à l'Estrée de Ropraz

    images.jpegSi vous passez par le Jorat vaudois, il ne faut pas manquer l'exposition consacrée au peintre et graveur Gilbert Reinhardt (1937-1998) à la Galerie de l'Estrée à Ropraz, dirigée par Chrystel Ybloux et Alain Gilliéron.

    Une manière de rencontre avec un peintre trop peu connu, ami des écrivains (dont Jacques Chessex), à la palette somptueuse, aux couleurs vives, aux obsessions profondes.

    Une magnifique découverte.

    Sous le titre « Reinhardt revient », l'exposition propose une centaine d'œuvres du grand peintre neuchâtelois, hanté, on le voit, par les fantômes du passé, les visages disparus, les ombres vivantes. Avec lui, la peinture agit comme une résurrection : des formes naissent sur la toile, surgies du rêve ou de la mémoire, tantôt fugaces, tantôt reconnaissables, et donnent chair et couleur au tableau qui vibre encore de leur apparition.

    À la Galerie de l'Estrée, à Ropraz, jusqu'à fin juin.

  • Maldoror sur le rivage (Jean Starobinski)

    IMG_2982.jpgAu printemps 1980, j'envoie à André Dalmas, le responsable de la revue Commerce (fondée par Paul Valéry), un texte sur Lautréamont et Les Chants de Maldoror — mon livre de chevet.

    André Dalmas (dont je parle plus longuement dans mon Éloge des fantômes, à paraître en septembre) est emballé et demande — sans m'en parler — à Jean Starobinski un texte qui pourrait « préfacer » le mien.

    C'est ainsi que je découvre, avec surprise et ravissement, « Maldoror sur le rivage », le texte que Staro a écrit pour accompagner mon Texte des Anges sur Lautréamont…

    Un grand bonheur !

    Et quelle générosité de la part de Staro !

  • Nous sommes sauvés !

    Unknown-3.jpegVoici enfin, tant attendu, le « Guide à l'intention des professionnel-le-s » qui va résoudre tous les problèmes de sexisme ordinaire et de violences sexuelles à l'école. Rédigé par onze (11) femmes et un homme (le brave Yves de Matteis a dû se sentir bien seul), il est le reflet fidèle des clichés de l'époque.

    Baignant dans l'idéologie de « genre », infantilisant, luttant contre l'« hérérosexisme » (sic), écrit dans un sabir pseudo-scientifique (le « genre » n'est pas une science, comme on sait, mais une hypothèse de travail), ce manuel atteint des sommets de bêtise.Unknown-1.jpeg

    Il est pourtant subventionné par le Conseil d'État qui, je pense, n'a pas pris le soin de le lire. Il est agrémenté de dessins dont la finesse n'est pas l'atout majeur, ni la qualité artistique. 

    Heureusement, un lexique, en fin de manuel, permet aux ignares de mieux comprendre les rudiments de cette novlangue redoutable et leur donne tous les outils pour mieux « repérer et agir » !

    Nous sommes sauvés !