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Le virus de l'information !

couv1534bd.jpgS'il met à mal l'économie mondiale, ce maudit #coronavirus est une bénédiction pour les chaînes d'information publique, qui n'ont jamais connu une telle audience. La radio, comme la télévision, peuvent donner le maximum de leurs forces (qui sont immenses) dans la journaux télévisés et les émissions spéciales. À ce propos, on ne remerciera jamais assez les journalistes qui vont sur le terrain prennent des risques et surmontent des montagnes d'obstacles pour remplir leur devoir d'informer. 

En revanche, on le sait, la presse écrite vit des jours difficiles. Certains journaux — surtout régionaux et associatifs — sont près de déposer leur bilan (les salaires ne seront plus assurés en avril). Pourtant, comme les radios et télévisions de Service public, ils font de l'excellent travail. Alors pourquoi ?

images.jpegCe satané virus a mis à mal des pans entiers de l'économie. Certains s'en réjouissent : cela marque une pause dans notre désir de croissance effrénée et permet à la nature (et à l'homme) de reprendre ses droits. D'autres s'en inquiètent, car ils en voient les conséquences.

Le problème, c'est que dans une société de plus en plus interconnectée, sans règle, ni frontières, tout le monde est aussi interdépendant.

rendez-vous-majeur-qui.jpgPrenons un exemple simple : l'annulation du Salon de l'auto. Les écolos ont applaudi des deux mains, comme les ennemis jurés de la voiture. Or, ce Salon génère, bon an, mal an, près de 250 millions de retombées économiques. Le Salon de l'auto apporte une manne publicitaire indispensable aux journaux de la place (le mois de mars est habituellement le meilleur mois de l'année pour la publicité). Or, cette année, rien, pas un placard, pas une annonce. Perte sèche abyssale. Les cafetiers, hôteliers, taxis, etc. connaissent la même pénurie, comme beaucoup d'indépendants.

Dans le domaine culturel aussi, l'arrêt brutal de toute activité (théâtre, opéra, danse, concerts, expositions) entraîne logiquement l'annulation de toute publicité. Et donc, à moyen ou long terme, la mort des journaux papiers.

Une fois passée l'angoisse virale, nous pourrons réfléchir aux moyens d'aider cette presse qui se bat pour nous informer et qui est devenue aussi précieuse que notre pain quotidien. Voulons-nous encore des journaux de qualité ? En avons-nous vraiment besoin ? Les questions sont nombreuses. Mais il ne faudra pas attendre trop longtemps pour se les poser.

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