Souvenez-vous: l'année dernière, le prix Nobel de la Paix avait été attribué à… l'Union européenne. Ce n'était pas une plaisanterie. La même Union qui laisse des milliers d'Africains venir mourir sur les côtes italiennes…
La même, aussi, qui impose à la Grèce, à l'Espagne et au Portugal des politiques de « rigueur » qui étranglent la population (mais pas les financiers, semble-t-il)…
Et cette année, c'est au tour de l'Organisation pour l'Interdiction des Armes chimiques d'obtenir la glorieuse récompense. Ose-t-on rappeler que cette organisation, pour louable qu'elle soit, est le prétexte le plus commode trouvé par la communauté internationale pour sinon justifier, tout au moins protéger les exactions perpétrées par le président syrien Assad contre son peuple ? Tant que l'OIAC travaillera dans son coin, Assad pourra faire ce qu'il veut dans son pays…
Évidemment, quand on regarde les lauréats précédents, on se dit qu'il y a parfois des erreurs (presque tous les présidents américains l'ont obtenu…).
Mais cette année, ce n'est pas une erreur, c'est une faute.