Les bancs de sable noir, émaillés de galets spongieux, les maisons basses et blanchies à la chaux, les ruelles tournantes parfois couvertes d'un treillis de vigne vierge que de petites fourgonnettes à trois roues empruntent sporadiquement, le soir venu, mais à tombeau ouvert, chargées de caisses de limonade, de poules caquetantes ou de touristes japonais.
Miracle du matin qui monte sur Stromboli, patrie des amants silencieux, porté par l'air marin, l'orage et les vapeurs de soufre.