J'ai fait un rêve étrange et inquiétant : j'ai rêvé qu'un matin tous les enfants de flics ou de banquiers, de traders ou de politiciens, de notables, de notaires, pour une raison inattendue, tournaient mal. Ils laissaient pousser leurs cheveux. Ils méprisaient l'argent, et ce qu'il permet de s'acheter. Ils refusaient de suivre le chemin balisé que leurs parents avaient tracé pour eux. Le matin, ils ne lisaient plus Le Matin. Ne regardaient plus la télévision. N'écoutaient plus les chansons nulles du Top 50. Ils se moquaient des Grandes Têtes Molles de leur époque. Simplement et sans violence, ils décidaient de déserter…
C'est l'une des plus belles chansons de Georges Brassens. Une mélodie sublime brodée sur un poème de Jean Richepin, intitulé Les Philistins.
Elle m'a toujours fait beaucoup rêver…