Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Kouchner ou l'imposteur

Du haut de son mètre soixante, Bernard Kouchner, ancien médecin du monde et actuel ministre français des affaires étrangères, vient de sommer les généraux birmans d'ouvrir leurs frontières aux convois humanitaires qui tentent d'acheminer des vivres aux victimes des récents tremblements de terre. Adepte du « devoir d'ingérence », celui qui a retourné tant de fois sa veste qu'elle en est devenue transparente, se pousse, une fois encore, sous le feu des caméras, en espérant tirer profit de ses gesticulations hystériques.
Ce n'est pas la première fois que l'ancien « french doctor » essaie d'attirer sur lui l'attention des médias. On l'a vu, en Afrique, porter, le temps d'une photo, un sac de riz sur ses épaules. On l'a vu aussi, devant les caméras (car Kouchner ne travaille que devant les caméras) défendre le sort des réfugiés, des femmes battues, des enfants abandonnés. Ce qu'on sait moins c'est qu'il est l'auteur, dans les années 90, d'un des plus grands mensonges médiatiques du XXe siècle. C'est lui, durant la guerre en Bosnie, qui diffuse dans la presse et sur les murs de Paris (car Bernard, grâce à sa femme Christine Ockrent, a ses entrées dans les grands médias) une pub, frappante et coûteuse. C'est un photo-montage qui présente, derrière des barbelés, des « prisonniers » d'un camp serbe en Bosnie. La photo est célèbre. Mais pas assez spectaculaire au goût de Kouchner. C'est pourquoi notre médecin y accole l'image d'un mirador d'Auschwitz. Son texte, qui accompagne l'image, y accuse les Serbes d'« exécutions de masse ». Ce média-mensonge n'est pas resté sans conséquence puisqu'il a fait basculer toute l'opinion publique vers le soutien aux bombardements. Toute la presse occidentale, soigneusement abusée, l'a diffusé massivement. Depuis, c'est vrai, dans son autobiographie, Les Guerriers de la paix, l'inénarrable Diafoirus a reconnu son mensonge. Mais alors les journaux n'y ont pas consacré une ligne…
C'est Bernard Kouchner, aujourd'hui, faux médecin humanitaire, mais vraie girouette politique, qui a l'honneur d'ouvrir notre rubrique des Grandes Têtes Molles de l'époque. D'autres attendent déjà au portillon. Patience…





Les commentaires sont fermés.