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Thomas Hardy revisité

hardy1.jpgC’est un livre imposant, mais indispensable, que nous proposent, aux éditions de l’Aire, Françoise Baud et Éric Christen, Thomas Hardy, Cent poèmes*. On connaît Françoise Baud, qui enseigna longtemps l’anglais aux collèges Sismondi et de Saussure ; de même qu’Éric Christen, enseignant et formateur. L’ouvrage qu’ils ont écrit à quatre mains, sous la forme d’une anthologie bilingue, tant par ses commentaires que par ses traductions, mérite tous les éloges. D’abord parce qu’il nous permet de redécouvrir l’un des plus grands écrivains anglais, Thomas Hardy (1840-1928), auteur, entre autres, de Tess d’Urbervilles et de Jude The Obscure.
On connaissait (bien mal) le romancier, beaucoup attaqué, en son temps, par les critiques et le clergé. Bien qu’ayant toujours pratiqué la poésie, c’est seulement vers la fin du XIXe siècle que paraît son premier recueil de poèmes, Wessex poems. Grand explorateur du temps et de la mémoire, poète visionnaire et empathique, Hardy développe dans ses poèmes une réflexion philosophique qui le rapproche d’un Baudelaire ou d’un Mallarmé.
Illustré de belles photographies, l’ouvrage de Françoise Baud et Éric Christen est accompagné, en outre, d’un CD proposant un récital des poèmes de Hardy en français par Maulde Coutau. Subtilement traduite, malgré les nombreux pièges sémantiques, la poésie de Thomas Hardy nous revient, musicale, tantôt grave ou allègre, comme un présent qu’il faut goûter et (faire) partager !
* Thomas Hardy, Cent poèmes choisis et traduits par Françoise Baud et Éric Christen, anthologie bilingue, L’Aire, 2008.

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