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socialistes

  • Le PS vire au PC

    images.jpeg Impayables, les socialistes genevois! Alors que le monde traverse une crise (financière, mais aussi politique et sociale) sans précédent, alors que Genève a besoin de personalités fortes et compétentes, ils choisissent, une fois de plus, le compromis, la pseudo-parité, l'éloge du juste de milieu. « Soyons médiocres ! » semble être leur mot d'ordre. Pourtant, samedi, lors de la désignation du ticket socialiste pour le futur Conseil d'État, les membres du PS avaient le choix. Quatre candidats pour un poste : Mmes Rielle-Fehlmann, Torracinta-Emery et Pürro et M. Tornare. Sur le papier, déjà, la lutte était inégale. Tout s'est avéré joué d'avance. L'intrigue, les complots souterrains, l'alliance des pleutres et des vélléitaires, la mesquinerie, les revanchards ont fait le reste. Le choix final s'est porté sur deux noms, qui ne font la paire que sur les photos. Charles Beer, donc, malgré un bilan désastreux (qui va s'alourdir encore dans les mois qui viennent) et Véronique Pürro, déjà éjectée une fois des joutes électorales, sont les deux dindons de la farce.

    Plus Politiquement Correct, tu meurs, dirait ma fille !

    Alors que Genève a besoin, comme jamais, de fortes têtes et de compétences marquées (pour faire oublier, si c'est possible, le désastre Moutinot), le PS choisit un couple jeune et branché, polo rayé et top fuchsia, digne de la Star'Ac, en espérant que les électeurs genevois (pas plus bêtes que les autres, au demeurant) cautionneront ce choix démagogique et dangereux. Pourquoi démagogique?  Parce que la « parité » n'a de valeur que si elle met sur un même pied d'égalité deux personalités aux compétences égales et reconnues par tous. Ce qui n'est pas le cas ici. Pour s'attacher le vote des femmes, le PS s'est montré prêt à tout : même à choisir Véronique Purro. Et pourquoi dangereux? Parce que, dans ce pocker menteur, les électeurs ne sont pas dupes. En voyant, une fois de plus, l'extrême légéreté  (pour ne pas dire inconsistance) du ticket socialiste, ils vont se tourner vers d'autres partis, plus à même, selon eux, de fournir des réponses fortes et intelligentes à la crise. Autrement dit, les deux candidats socialistes risquent bien de rester sur la touche cet automne.

    Quel gâchis, quand on pense aux qualités de Manuel Tornare ou de Laurence Rielle-Fehlmann…