Depuis quelques semaines, il est partout, squattant l'écran de la télévision, suscitant des éditos délirants d'enthousiasme et dissertant, dans Le Matin dimanche, tout à la fois sur le cerveau féminin, la politique suisse et le football. De qui s'agit-il? Vous l'avez reconnu : Yves Nidegger, «l'étoile montante» de l'UDC genevoise.
Longtemps confiné aux strapontins, parce que tout se passait à Berne ou à Zurich, l'UDC romande, et surtout genevoise, n'avait guère droit de cité. Il suffit qu'une tête tombe — celle du grand Chef, Christoph B. — pour que la curée commence. Un coup de chance pour Yves N., un homme qui n'a jamais brillé par son courage, ni par son audace politique. Mais dans un parti en pleine déroute (les dernières votations en attestent) il y a des places à prendre.
Intronisé par la télévision et Pascal Décaillet, Yves N. tente sa chance. Pourquoi pas? Dans le monde plutôt médiocre de la politique suisse, il peut être, pour un temps du moins, le sauveur d'un parti qui ne sait plus s'il dans la majorité ou dans l'opposition. Conseillons-lui, quand même, d'avoir quelques idées sinon tout à fait neuves, du moins originales. Conseillons-lui, aussi, de sortir du populisme habituel à son parti et de ne plus faire de la peur des étrangers, d'où qu'ils viennent, l'argument central de sa politique.
Longtemps confiné aux strapontins, parce que tout se passait à Berne ou à Zurich, l'UDC romande, et surtout genevoise, n'avait guère droit de cité. Il suffit qu'une tête tombe — celle du grand Chef, Christoph B. — pour que la curée commence. Un coup de chance pour Yves N., un homme qui n'a jamais brillé par son courage, ni par son audace politique. Mais dans un parti en pleine déroute (les dernières votations en attestent) il y a des places à prendre.
Intronisé par la télévision et Pascal Décaillet, Yves N. tente sa chance. Pourquoi pas? Dans le monde plutôt médiocre de la politique suisse, il peut être, pour un temps du moins, le sauveur d'un parti qui ne sait plus s'il dans la majorité ou dans l'opposition. Conseillons-lui, quand même, d'avoir quelques idées sinon tout à fait neuves, du moins originales. Conseillons-lui, aussi, de sortir du populisme habituel à son parti et de ne plus faire de la peur des étrangers, d'où qu'ils viennent, l'argument central de sa politique.