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  • Pour qui écrivons-nous?

    97690832.jpgRituellement, dans les coquetèles ou les interviews, on pose à l’écrivain la même question : « Pourquoi écrivez-vous ? » Chacun y va alors de son petit aphorisme : « Pour savoir qui je suis » dit l’un. « Bon qu’à ça » répond l’autre, bougon. « Parce que je n’ai pas la force de ne rien faire » ajoute cette femme, là-bas, minimaliste, le nez dans son verre de rouge.
    Et si la question essentielle était autre ?. Non pas « pourquoi écrivez-vous ? ». Mais bien plutôt : « pour qui écrivez-vous ? » Si la réponse, quand on publie un livre, est totalement énigmatique (car l’auteur ne voit pas ses lecteurs quand il écrit), elle acquiert une nouvelle résonance, par exemple, lors d’un salon du livre. C’est à cette occasion, à la fois émouvante et angoissante, qu’un écrivain rencontre ses lecteurs, quand il a la chance d’en avoir quelques-uns (et là encore, ce n’est pas la nombre, mais la qualité qui est importante).
    À chaque fois, c’est une surprise et un ravissement. Il y a les amis perdus de vue qui ressurgissent et se rappellent à votre bon souvenir. Il y a les amis proches, qui ramènent leurs amis proches, qui ramènent leurs amis proches, et cela élargit d’autant le cercle de lecture. Il y a aussi les anciens élèves, ceux qu’on reconnaît tout de suite, et les autres, qui ont pris un certain coup de vieux. Il y a quelques journalistes, en quête d’une star locale ou étrangère (toujours introuvable) qui ne peuvent faire autrement que vous dire bonjour, mais du bout des lèvres. Il y a surtout les lecteurs et lectrices anonymes, ceux qu’on ne connaît pas, et qui viennent parfois de très loin (d’Autriche, de France, de l’autre bout de la Suisse) pour rencontrer l’auteur ou faire signer leur exemplaire de son dernier livre.
    C’est là le vrai miracle ! Inscrit déjà dans l’écriture, mais trop souvent oublié : on n’écrit jamais pour soi, mais pour les autres, lui ou elle, toi, vous, ils ou elles, oui, tous les autres.
    Aussitôt publié, le livre échappe à son auteur et passe de mains en mains. Alors il appartient aux autres: c’est la leçon, à chaque fois nouvelle et identique, que nous apporte le salon du Livre.
    Tous ces livres, lectrices, lecteurs, qui s’empilent sur les stands, ils sont à vous ! C’est vous qui leur donnez vie, leur prêtez votre souffle et votre voix. Et c’est vous qui leur prêtez sens…
    Alors faites la fête aux livres !

  • Un mécène au salon

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      « Le roman qui fait jazzer Genève. » Le Matin dimanche
     « Jean-Michel Olivier brosse un superbe portrait de mécène, aventurier, généreux et canaille, sur fond de fresque genevoise où se bousculent affairistes, artistes, journalistes et politiciens. » 24 Heures.
    « Un livre magnifique. » Le Nouvelliste
    « Genève déflorée. » GHI
    « Le meilleur livre suisse de ces dix dernières années. » Freddy Buache
     « Un roman qui est à Genève ce que Les Mystères de Paris sont à la ville-lumière. » Blog d'Alain Bagnoud
    « On salive à l'idée de se plonger dans cette Genève fantasmée. » La Tribune de Genève.
    « Il y a du roman picaresque dans La Vie mécène. » Le Passe-Muraille 
    « Jamais on n'a écrit un bouquin de cette veine en Suisse romande. » Germain Clavien.
    « Un chef-d'œuvre d'humour et d'émotion. »  Paris-Match
     

    Venez retrouver Jean-Michel Olivier au Salon du Livre de Genève

    au stand de l'Âge d'Homme (D 10)

     vendredi de 16h à 21h et samedi de 14h à 19h. 

    L'apéro est gratuit!