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Rendons grâce au Covid !

images-1.jpegRendons grâce au Covid-19 : il nous aura beaucoup crétinisés !

Mais aussi infantilisés. Et encore culpabilisés.

Nous seulement on nous a pris pour des enfants, indociles et stupides, mais on nous a fait comprendre, par des conseils qui se sont transformés en menaces, que si l'on est malades, c'est un peu de notre faute, quand même, parce que l'on n'a pas appliqué les sacro-saints gestes-barrière.

Le Covid-19 — c'est-à-dire son traitement par les autorités politiques et sanitaires (qui sont les mêmes depuis 9 mois) — nous aura aussi appris à faire une distinction fondamentale entre ce qui est essentiel et ce qui ne l'est pas. Distinction d'abord politique, économique et idéologique.

D'un côté, l'essentiel, donc : le télétravail, les diverses administrations, les magasins d'alimentation (surtout les grands), les transports en commun, les coiffeurs et les tatoueurs, etc. Tout ce dont ne peut se passer.

De l'autre, l'inessentiel : les cafés et les restaurants, les manifestations sportives et, bien sûr, tout en bas de la liste, les théâtres, les cinémas, les concerts de musique, etc. Tout ce dont on peut facilement se passer. Autrement dit, le superflu.

Ce que les pires idéologues de droite comme de gauche n'avaient jamais même songé à proposer, le Covid-19 l'a réussi du premier coup.

Chapeau ! 

On savait depuis longtemps le désintérêt des politiques pour la culture (au sens large du terme) qui, pourtant, occupe beaucoup de gens et représente une source importante de revenus. Mais un tel mépris, qui aurait pu l'imaginer ?

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